mercredi 14 mai 2014

Jour 9




Ça y est… les premiers fantômes entrent dans la ville de Diégo.

Le poète de la ZUT ! avait prévenu : JE EST UN HÔTE

Alors la porte de la maison s’ouvre sur une assemblée bigarrée d’esprits volatiles.
Apparaissent et disparaissent, dans une valse-hésitation de début de chantier : des ogres-panier, des bustes de femme, des mains, des visages en mousse, qui deviendront peut-être des mouss-aillons ou des mouss-tachus, ou des mouss-tiquaire, ou… un truc en mousse, n’importe quoi pourvu que ça gicle (la vie, l’émotion, tout ça…).

Brigitte a volé la vedette en fin de journée à l’Alliance française : la petite bretonne s’est battue vaillamment contre la mort.
Juste un peu après que Gnafron ait rendu l’âme dans un nuage de poussifière.
C’est pas grave, c’est comme ça, c’est la vie.

Ce neuvième jour s’achève dans une nuit de pleine lune. Les fantômes vont s’en donner à cœur joie.





PETITES ANNONCES
RECHERCHONS PINCES POUR RECHARGE BATTERIE DE VOITURE EN PANNE SOUS LES FENÊTRES DE LA TERRASSE DU VOYAGEUR. RECHERCHONS TOUK-TOUK NEUF POUR USAGE PRIVATIF. RECHERCHONS PORTABLES DE FILIP AUCHERE. RECHERCHONS PIRATES.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

back to top