vendredi 31 janvier 2014

Jérémy Sans Famille



Chanteur atypique, Jérémy Sans Famille s'est approprié l'héritage de la chanson française de rue pour nous proposer sa vision moderne et décalée. Jongleur de mots, il puise son inspiration dans le quotidien qu'il met en scène dans un décor kitsch.
Auteur compositeur, Jérémy  nous emmène en ballade sous les tropiques au son de l'accordéon et du ukulélé. Sur des rythmes bricolés à base de jouets et de human beatbox, il nous raconte ses aventures de tous les jours.

Didier Ibao



Après trois ans au Conservatoire d’Art dramatique de la Réunion, Didier Ibao débute son parcours professionnel sous la direction de Vincent Colin en jouant « Candide » de Voltaire puis « Les mariés de la tour Eiffel » de Cocteau. En 2003 sous la direction d’Ahmed Madani il joue dans « Le médecin malgré lui » ou « Doktèr kontrokèr ». Cofondateur de la Compagnie Sakidi, il produira et jouera avec celle-ci « Le songe d’une nuit d’été » de Shakespeare, « Les sept lears » d’Howard Barker, ainsi que « Somin la mer » dont il est le co-auteur. Il a joué dans « Les grandes marées » de Mattei Visniec mise en scène de Pascal Papini et a obtenu son Diplôme d’Etat (DE) de transmission du théâtre. En 2009 il crée la Konpani Ibao, oeuvrant ainsi à l’élaboration d’un théâtre accessible au tout public basé sur la création d’un théâtre masqué réunionnais. Depuis la Konpani ibao a créé Dékros la line et Prins Rouz.

Sophie Bazin


Passionnée par l’univers du livre jeunesse, Sophie Bazin alias Mary-des-ailes a développé depuis quelques années, parallèlement à son activité de plasticienne et de photographe, un travail d’illustration notamment en papiers collés, ainsi que la création de petits films d’animation réalisés en atelier avec des enfants. Son engagement associatif au sein d’Arius et Mary Batiskaf se traduit aujourd’hui par la responsabilité éditoriale de la petite maison Dodo vole qui se donne pour ambition de mettre l’art dans les toutes petites mains. En 2008 elle participe au Festival du livre jeunesse de Cherbourg et au salon du livre de Caen. À partir du 2010 elle dirige des ateliers d’illustration au sein de quatre écoles pour quatre albums de la collection Dodo bonimenteur : « Lekozity et la racine magique » (2011) , « Indiambolamena et la corne de rhinocéros » (2012), « La brèche au diable » (2012) et « L’origine des marées et es trois bêches » (2013). Elle réalise aussi le Mobilododo pour Leu Tempo festival 2013 avec 800 écoliers. Prochaine sortie “Les filles des lataniers” (Septembre 2013).

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mardi 28 janvier 2014

Ridel Bezara




Membre de la compagnie Zolobe, compagnie de théâtre de Diego Suarez, organisatrice du festival ZEGNY ZO, premier festival des arts dans la rue de Madagascar, dont j’ai assuré la direction en 2012.
Marionnettiste de la troupe Bazar kely, dont le spectacle du même nom a fait une tournée Alliance Française en 2011 à Madagascar et a été joué à Lyon pour le festival Moisson D’avril, à Charleville Mézières pour le festival …… et à la Réunion pour le festival : Tempo à St Leu , et TAM TAM à St Paul.
Clown au sein de la compagnie Zolobe, j’ai participé à la création du spectacle  Zarazarao (partagez). Ce spectacle a été joué à Diego Suarez lors du festival Zegny Zo  (mai 2013), à Tamatave pour le festival de danse Mitsaka (novembre 2013) ainsi que pour d’autres occasions (lycée français, alliance française, etc.).
Je suis par ailleurs responsable d’un groupe de jeunes percussionnistes, les « DS Velively » depuis 2011. Cette formation participe à l’animation musicale de la ville mais a également pour objectif d’améliorer le vivre ensemble par des formations à la percussion dans les quartiers défavorisés.

Fabrice Boutet




Né en Vendée en 1972, il est influencé par le folklore local (musique traditionnelle, histoire racontée, spectacle son et lumière). Il participe à la création de spectacles de théâtre de cabaret pendant 10 ans. Au travers de ces voyages, il se forme au cirque avec Michel Novak, il fait du théâtre de rue, du SLAM, se forme au clown à Montréal avec Sonia Côté. En 2005, il écrit un mémoire de Licence sur « le théâtre participatif et le management participatif vecteur d’insertion ». Il pratique le théâtre d’improvisation, il collabore et réalise des projets de théâtre social, législatif, d’intervention. Il fait le CRR (Conservatoire à Rayonnement Régional) sous la houlette de Jean Louis Levasseur pendant deux années. C’est dans ce contexte qu’il pratique aujourd’hui, le clown (clown de rue et clown à l’hôpital), le théâtre social (metteur en scène, comédien) et l’art télévisuel (acteur de série, narrateur). Mais aussi et surtout, la pédagogie et l’andragogie en construisant des outils de sensibilisation, de médiation et de formation afin d’intervenir auprès de publics dans les champs de l’Animation, de l’Éducation, de l’Insertion sociale et professionnelle, du Handicap mental et physique et du milieu pénitentiaire.

Mohamed Ali Ivesse


Mohamed Ali Ivesse dit "Momo" est un slameur et réalisateur malgache. Né et grandi à Tananarive, passionné de littérature, il écrit des nouvelles au sein de la Société des écrivains de l'Océan Indien (Seroi) puis rencontre le slameur français Pilote le Hot lors d'un atelier organisé au sein de l'Institut Français. En 2005, Momo devient ainsi le pionnier malgache en matière de slam puis collabore avec la compagnie de théâtre Miangaly de Tananarive : "c'était complémentaire, à la poésie du slam, j'ajoutais la performance théâtrale". En 2006, Momo participe au Grand Slam National de Poésie à Nantes (France) puis organise des tournées à Madagascar. Il découvre peu après le théâtre d'objet : "en plus de la voix et de la performance de comédien, je pouvais faire vivre un objet". Collaborant avec le guitariste Teta (nominé pour le Prix Découverte RFI 2013) et le pianiste de jazz Silo Andrianandraina, il participe à la création d'une salle de spectacle à Tamatave, dans l'Est du pays afin de "décentraliser la culture".

Hajazz Rasolomahatratra



Hajazz est né en 1965, il débute la guitare à l’âge de neuf ans, et pratique la musique régulièrement en compagnie de ses parents (son père jouait du bâ-gasy, guitare acoustique traditionnelle et sa mère était chanteuse) et de ses frères aînés. Les obligations professionnelles de son père amènent la famille à habiter successivement les différentes régions de Madagascar; c’est lors de ces pérégrinations successives que Hajazz et ses frères s’imprègnent des différentes musiques et cultures du pays.
En 1977 il a fondé son propre groupe, SOLOMIRAL, avec lequel il continue encore aujourd’hui de travailler et en tant que guitariste et vocaliste il travaille aussi avec d’autres artistes comme Lalatiana, Poopy, Bodo, Mily Clément, Rija Ramanantoanina, Ricky, Dama, Henri Ratsimbazafy, Rossy, Anna Razafimbahiny, Fanja Andriamanantena….


Silo Andrianandraina



Silo Andrianandraina est un musicien multi-instrumentaliste, compositeur, arrangeur et chef de formation malagasy né en 1974 à Antananarivo (Madagascar). Il joue, chante et compose dans plusieurs genres musicaux qui vont de la musique improvisée (jazz, world jazz, blues) à la musique de variété en passant par la la fusion, la soul et même le rap. Aimant tout sauf les étiquettes, il préfère se définir lui-même simplement comme un « ambassadeur de la belle musique malagasy ». Talentueux et créatif, doué d’une oreille exceptionnelle et d’un sens de l’adaptation musical rare, il a accompagné la plupart des artistes malagasy actuels. Il est, avec Nicolas Vatomanga, considéré par les médias malagasy comme l’un des artistes majeurs de la jeune génération de la grande île.

Paul Edwardo Zaomazava



Paul Edwardo JAOMAZAVA, est un jeune artiste comédien originaire de Diégo-Suarez. En 2006, il entre dans la compagnie « Zolobe », devenu est un membre actif au sein groupe, il y développe son penchant pour l’art dramatique. Sa passion et son talent pour la marionnette seront remarqué plus tard, en 2009 lors d’un stage de formation assuré par Filip Auchère et Emma Utgues (compagnie des Zonzons de Lyon) à l’Alliance Française de Tamatave. Par la suite, il intègre la compagnie « Bazar kel’y » où par le biais du spectacle « Quel Bazar », il continue jusqu’à ce jour son perfectionnement et sa professionnalisation dans l’art de la marionnette.

dimanche 26 janvier 2014

Le dossier en ligne


©Yvan Pratt


Johary Ravaloson



Né à Antananarivo en 1965, Johary Ravaloson se définit comme un auteur dégagé, plastikèr de paroles. Créateur du mouvement Dodo pour une esthétique du marronnage sans définition qui tue ni genre exclusif, il navigue entre les mondes en disparition. Récompensé en 2010 par le prix Roman de La Réunion des livres pour son roman Géotropiques, il publie nouvelles et romans, mais aussi, plus récemment, des textes pour la jeunesse. Son dernier roman, "les larmes d'Ietsé" est publié aux éditions Dodo Vole.

Mikael Kourto




Mikael Kourto n'a que huit ans quand il écrit ses premiers fonnkèr (poèmes). À seize ans, il se met à la guitare. De nombreuses rencontres auront une importance dans sa carrière de poète et créateur : en 2000, celles de Steev Chalon et Sébastien Técher, avec qui il forme le groupe de musique Lao ; de Babou, André Robèr (Éditions K'A), Sofi Rotbar (Art'Sénik) et J.K. Vyadère.
Inventeur d'une signalétique péi (réunionnaise) originale et corrosive, Kourto joue avec les mots du kréol rénioné dans sa poétique où il mélange l'art visuel (affiches, graphismes et signalisations) à une poétique écrite. Ses expositions à l'espace Art'Sénik à Saint-Leu (Sin Lé), « Péi la » (2002) et « Sinial Etnik » (2004), témoignent de son art poétique visuel.

Blaise Dala



Artiste du collectif burkinabé ACMUR, plasticien sculpteur de marionnettes, Blaise Dala travaille aussi avec la compagnie Les Grandes Personnes, marionnettes de Boromo.

Sergio Grondin


Sergio Grondin est né en 1976, à l’île de la Réunion. Sur ses premiers chemins «balizé», il rencontre la photographie. De cette première époque, le raconteur gardera le goût des images, de l’errance, du « vavangaz ». Puis est venu le temps de la parole, celle des autres, Danyel Waro, Alain Peters, Alain Lorraine et tant d’autres. Le temps du rendre et du dire, comme une réponse nécessaire aux longs silences imposés. Alors, il écrit, raconte. Il raconte le pays d’ici, les petites gens, les destins de rien, les oubliés, les niés, les « pas-vivant ». Raconter hier avant qu’on n’oublie et demain pour que l’on continue à s’inventer.
Il présente actuellement « Terre Transit », d’après un collectage autour de l’émigration réunionnaise, sous le regard de Nicolas Bonneau.
Il est également artiste associé au Séchoir, pour une période de quatre années.

Filip Auchère


Filip a créé la compagnie des Zonzons en 1994 et avec elle il prend la direction du théâtre le Guignol de Lyon dans lequel il modernise l’image de la célèbre marionnette à gaine. Il intervient comme formateur dans de nombreux stages en France et à l’étranger (Berlin, Cameroun) et participe en France et à l’étranger à des aventures culturelles (Taïwan, Mexique, Madagascar…). Après dix ans de développement du théâtre et la création de la biennale internationale des marionnettes « Moisson d’avril », il retourne sur son Ile natale, Madagascar. Avec sa compagnie, Kel Bazar, il crée le spectacle Quel Bazar. Depuis, il va et vient entre la France  et Madagascar pour y développer les projets de l’association Kel Bazar.

Judith Lesur



Auteur et vidéaste, directrice artistique de la compagnie cadavres exquis et fondatrice du collectif d'écriture Les (h)auteurs. Elle a publié Mon papa, il joue, illustrations Nuno Silva, éd. Atelier Code B (2011); La fille perchée, roman, éd. Nicolas Philippe (2004), scénario lauréat du Festival de Films de Femmes de Créteil, Journal d'un Vieux, éd. Paroles d'Aube (1996). Elle a reçu des bourses d'écriture du CNL et de l'ARALD. Elle réalise des documentaires et des vidéos d'animation à base de collages. Elle développe des partenariats avec des musées pour s'inspirer de leurs collections (Mostra de Givors, Musée gallo-romain de Lyon, Musée Dini de Villefranche-sur-Saône, Musée Déchelette de Roanne, Musée des Beaux-Arts de Nîmes). Elle fait partie du collectif européen de plasticiens KaNîBaL'HoPoX et participe à des expositions (Lyon, Nîmes, Barcelone).
Depuis 2001, elle anime des ateliers auprès de différents publics, notamment avec la Caravane des 10 mots, et initie des projets de médiation culturelle à l'hôpital et en prison.

Stéphane Georis


Né à Etterbeek, en Belgique, en 1964, Stéphane Georis a étudié les arts dramatiques à l’Institut des arts de diffusion de Louvain-la-Neuve et les arts plastiques à l’École supérieure des arts Saint-Luc de Liège. Très vite, avec son épouse, il fonde la Compagnie des chemins de terre, qui voyage à travers le monde. En vingt ans, à travers ses représentations et sa participation à des festivals, il s’est ainsi produit dans vingt-cinq pays, du Québec à l’Australie, en passant par le Brésil, Singapour ou la Russie. Sa dizaine de créations et plusieurs coproductions internationales mêlent grands thèmes littéraires, masques, fantaisie débridée, échasses, cirque ou marionnettes au service d’une relation unique, vivante et exceptionnelle avec le spectateur.




Antonin Lebrun




Plasticien, comédien et "bédéaste", Antonin Lebrun, originaire de Bretagne, a tout d'abord travaillé avec différentes compagnies à Brest, et s’est formé au Conservatoire National d'Art Dramatique de la ville. Il a également participé à divers spectacles présentés par l'Ecole Nationale de Musique où il interprète, entre autres, divers rôles parlés dans Jeanne au Bûcher de Honegger. Ce parcours artistique éclectique se complète par un travail d’illustrateur de bandes dessinées semi-professionnel.
Il synthétisera toutes ces disciplines en intégrant en 2005 l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette à Charleville-Mézières. Il y vit une expérience qui lui apporte «l’assurance dans le doute» et y rencontre des acteurs internationaux de la marionnette : Royal de Luxe, Bruno Leone, Emilie Valentin, Fabrizio Montecchi, Gavin Glover de la compagnie Faulty Optic, Philippe Genty, Frank Soehnle, Philippe Minyana et Alain Gautré.

Festival Rendez-vous chez nous



L'ASSOCIATION ACMUR – BURKINA FASO
Arts, Clowns, Marionnettes et Musiques dans Nos Rues
L'association ACMUR, Arts Clowns, Marionnettes et Musique dans Nos Rues se consacre aux activités liées aux Arts de la Rue : formation, création et diffusion de spectacles dans l'espace public, pour la démocratisation et la décentralisation de la culture au Burkina Faso. Ces actions s'inscrivent à long terme dans le cadre du Projet de développement des Arts de la rue en Afrique de l'Ouest.

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Le Collectif Zonzons




Sous la direction de Filip Auchère puis de Stéphanie Lefort, la compagnie des Zonzons est devenue ces dernières années un collectif d’artistes aux parcours divers qui défendent ensemble une vision commune de la marionnette au sein du Théâtre des marionnettes*Guignol de Lyon.
Chaque saison de nouveaux artistes apportent leur concours à la réalisation des spectacles : metteurs en scène, décorateurs, musiciens réalisent plusieurs créations avec le soutien technique et logistique de la compagnie.

CREATION D’EVENEMENTS
Depuis 1999, elle organise Moisson d’avril, Biennale internationale des marionnettes à Lyon.
Les Chantiers de  la marionnette, depuis 2009, sont une temps de rencontre artistique tourné vers l'écriture et la création plastique.

PROJETS INTERNATIONAUX
La Boîte – Création franco-taïwanaise (2007-2008)
Bris-Collages – Formation et création à Madagascar (2009)
Corps-Castelet – Formation danse et marionnettes au Cameroun (2009)
Kel Bazar – Co-production du spectacle malgache Kel Bazar (2010)
Ecrire à Kribi – Résidence d’écriture franco-camerounaise (2010)

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jeudi 23 janvier 2014

Nous poserons un pied sur la lune



Les Voix de la marionnette est un chantier.
 
Il offre un espace et un temps spécifique durant lequel
un collectif de professionnels de la scène, des arts plastiques,de la musique, 
mène un travail de recherche sans nécessité immédiate de produire un spectacle.
 
Mais on produit quand même
.
On théorise. On raisonne. On expérimente.
On est dans la lune.
 
Comme l’art de la performance, le chantier ne saurait se réaliser pleinement 
que dans la rencontre avec le public.

Le  chantier  est  une  réaction. 
Un  moyen  de  se  prémunir contre l’assèchement de l’inspiration.

mercredi 22 janvier 2014

Une résidence comme un chantier

Une résidence.
C'est-à-dire quoi ?
LES VOIX DE LA MARIONNETTE permettent à des artistes de partager un moment de création et de recherche.

L’enjeu de la création est aussi important que celui du partage, des échanges de savoir-faire et de la mise en commun d’expériences.

Essentiel également la mobilité des artistes.
Dérangés dans leurs habitudes, déplacés sur une terre étrangère, mis en relation avec des inconnus : forcément, l’échange culturel, intellectuel, artistique, promet d’être riche.

Sans parler de formation, il y a dans ces temps d’exploration, un mouvement naturel des savoirs des uns vers les savoirs des autres. On apprend à se frotter à d’autres techniques, on développe de nouvelles compétences.

Une résidence, on y rentre et on en sort.
Ponctué de rencontre avec les habitants, le temps de la résidence aboutit à une restitution en présence des publics.

A l’issue de la résidence, tout s’inventera ailleurs : à Madagascar, à la Réunion, en métropole, des lectures des textes écrits à Diégo Suarez, la projection du film documentaire réalisé sur place, la diffusion des petites formes nées là-bas.
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